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Lever à 4h15 pour être sûr d'avoir le lever du soleil : démontage de la tente dans le froid et dans le noir. Au moins nous sommes surs de ne pas être réveillé par un Rangers zélé pour payer le camping (ah oui, deuxième nuit sans payer, c'est pas bien) Arrivée à Mother Point vers les 4h45, nous ne sommes pas les premiers mais il nous reste tout de même de la place. |
Quelques photos de la gare en vitesse puis préparation de l'equipement de la journée...
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... Avant de partir nous promener le long de l'arrête du Canyon. A peine quelques centaines de mètres de marche le long de la West Rim Drive, plus loin et nous voici débarrassé de la foule de touristes.
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Un couple de touriste...
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Nous voici donc parti pour parcourir l'Hermist Rest Route et admirer ses nombreux points de vue (beaucoup trop de superbes photos pour pouvoir tout montrer). Une rando harassante de près de 10 km… puisque l'on a fait pas loin de la moitié en bus (qui a dit feignants ?)
Pour l'histoire, Hermits Rest doit son nom à un Québécois solitaire, répondant au nom de Louis Boucher, qui fit pousser ici des légumes dans les années 1890 tout en prospectant dans les environs.
Dans la foulée, et puisque nous sommes des touristes courageux, nous enchaînons dès l'après-midi sur l'East Rime Drive (Kaibab trail Route)… où au lieu du bus ou de nos pieds, c'est la voiture qui nous emmène de view point en view point, dont Yaki Point et Grandview Point. Pas mal de voitures, quelques gouttes de pluie.
Histoire de faire tout de même un peu d'efforts, nous effectuons les quelques petites randonnées qui s'offrent à nous mais rien ne dépassant l'heure de marche. Rien à voir avec le programme de la veille.
Voilà, déjà deux jours passés dans Grand Canyon. Il est plus que temps de quitter ce parc pour le prochain sur la liste : Lac Powell. Sur le trajet, on s'arrête au Little Colorado Canyon, histoire de faire une autre petite balade d'une heure… loin des touristes accessoirement.
Le soir, arrivée dans le Parc National du Lac Powell. On paye l'entrée avec tente 10 dollars et on a le droit de planter notre maison itinérante dans le sable, avec vue sur le lac… Evidemment, le vent qui souffle plus que fort et le sable assez meuble ne nous facilite pas la tache mais nous plantons finalement notre tente (plus efficacement que nos voisins du soir en train de courir après leur tente, jouant au grès du vent), après moult péripéties. Petit détail technique, nous sommes les seuls à être venu auprès du lac sans notre propre remorque avec bateau, ski nautique et jet ski… |