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La journée commence par une longue promenade dans les labyrinthes du Mercado de Abastos, le grand marché populaire du samedi et petit-déjeuner sur place. On y trouve de tout : fruits, légumes, volaille tuée ou vivante, artisanat textile, paniers d'osier, poissons, fromages, pâtisseries… Certaines sections du marché sont à la limite du respirable, tellement les odeurs sont fortes.
Après ces quelques heures de balade, nous prenons un bus à l'âge certain qui nous mène à travers les lacets le long de la montagne qui bordure la ville, jusqu'aux ruines de Monte Alban. La chaleur sur le site, en plein soleil, est réelle, malgré les vents.
Les ruines de Monte Alban semblent avoir plus vécues que celles de Teotihuacan et l'absence de goudron est quelque part pas si mal, même si la végétation sauvage n'a plus vraiment sa place ici (arbres taillés, herbe coupée...)
La balade s'avère très sympa et, heureusement, les touristes pullulent un peu moins qu'à Teotihuacan. |
Du haut de Monte Alban, cité érigée par les Zapotèques à 2000 mètres d'altitude, faut-il le préciser, on contemple la ville de Oaxaca, bien petite malgré ses 250 000 - 300 000 habitants.
Nous rentrons finalement vers Oaxaca, les ombres des cactus s'allongeant sous la course descendante du soleil... (quel poète ce Doggy !)
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Nonobstant le temps que nous avons pris à serpenter au milieu des ruines, il nous reste tout de même du temps pour quelques emplettes de touriste. Les marchés de Oaxaca nous voient donc nous alourdirent d'une tenture, de quelques cacahuètes et pistaches, d'une bouteille de Mescal (spécialité alcoolisée locale à base de cactus, particularisée par son vers au fond de la bouteille [ver pas verre, n'est-ce pas, lo ?]… à ne pas confondre avec la tequila) et d'un sac pour ranger le tout ; Youpi, giom va avoir un deuxième sac à porter !
Evidemment, pour ne rien changer, nouveau dîner sous les arcades du Zócalo, entourés par les musiciens et vendeurs en tout genre.