<< Oyez ! Oyez ! Bonnes gens, l'incroyable histoire de Kridinividi, le Gobelin qui voulait conquérir le monde...

        Son nom lui fut donner par sa mère (normal, quoi ! ) à cause de son cri caractéristique. En effet dès sa naissance son premier acte en son monde impitoyable qu'il allait plus tard vouloir conquérir fut de crier un "KRIDINIVIDI" tonitruant, avant de téter goulûment au sein flatulent de sa mère. D'ailleurs par la suite son fameux cri, lui servit tant pour marquer sa faim à sa mère que pour montrer son mécontentement, son énervement, etc...

    N'ayant pas de père "officiel", même si certains disent qu'il pourrait s'agir d'un puissant guerrier orc, (sa mère gagnait sa vie par la location de son corps pour des folies sexuelles douteuses, c'est dire si elle gagnait peu) sa génitrice ne voulu pas l'élever. Elle voulut même s'en servir pour remplir son gosier durant le rude hiver de la septième année de vie de notre héros.

    Heureusement pour lui, et pour notre histoire, un vieux baron déchu, n'ayant sûrement plus toute ses capacités intellectuelles, trouva son sale carctère déjà devenu légendaire fort intéressant et racheta le larbin à sa mère pour une forte somme, afin d'en faire un gladiateur hors pair, ou du moins qui tienne quelques match pour amuser la galerie. L'histoire ne dit malheureusement pas ce que venait faire ce vieux fou dans ce coin perdu (certain se permettent même de dire qu'il aurait eu une liaison avec la mère !...), pas plus qu'elle ne dit ce qu'est devenu la mère...

    Mais je m'égare, revenons nonobstant à notre histoire. Le baron, qui avaient de grandes connaissances des arts du combat, s'étant longtemps battu au sein des armées du Roy, lui apprit à se battre et en fit rapidement, à sa grande satisfaction un combattant émérite. Il fut même très surpris de le voir se sortir indemne de ses premiers combats. Son propriétaire lui fit alors miroiter des fortunes colossales et lui fit rencontrer d'autres gladiateurs émérites. C'est là qu'il rencontra Putrafudum (un espèce de croisement improbable entre une Naine et un Troll) qui deviendra son compagnon de route puis son fidèle bras droit.

    Durant son apprentissage il tua de nombreux gobelins, quelques orcs et des morveux à la pelles, et se fit remarquer en dévorant systématiquement au moins une cuisse de son adversaire vaincu ! Ceci contribua grandement à la contribution de sa réputation de monstrueux guerriers sadique et invincible (de près d'un mètre 60 de haut).

   Une douzaine d'années plus tard, le vieux bron meurt. Croyez-moi, ce fut un véritable drame dans la mirifique vie de notre gobelin. La mort du seul être qu'il n'est pas foncièrement détesté, exepté Putrafudum, le plongea dans une déprime profonde qui dura près de 2 jours. Cependant, après une quantité impressionnante de cris de détresse "kridinividitesque", le futur hypothétique maître du monde part sur les chemins avec son compère Putrafudum, avec pour seul bagage le sabre qui a fait sa renommée dans l'arène.

    Déçu des hommes autant que des orcs et des autres espèces (on ne sait d'où lui vint cette rancoeur, mais allez vous plongez dans la tête d'un Gob...), il décida de se venger et d'imposer sa loi partout où il passait. Il se pris alors même à rêver d'une armée entière à ses pieds, avec laquelle il pourrait conquérir le monde et le rendre meilleur, enfin au moins meilleur pour lui, pour le reste...

    Néanmoins, n'ayant pas le moindre sou, il trouva à se faire employer avec Putrafudum par un bourgeois peu scrupuleux (et n'ayant pas peur d'embaucher un gob et un batard Troll-Nain). Leur employeur leur donna quantité de missions périlleuses, et ce, sans aucune rémunération substantielle. Kridinividi se lasse et deux ans plus tard, il demanda la main de la fille de son patron et suffisamment d'argent pour lever une armée digne de ce nom. Notre brave ami n'avait certes probablement pas le sens de la mesure. Bien naturellement le bourgeois refusa, ce qui provoqua la colère du gobelin. Il tua son patron, le fit rôtir, et, par mépris, ne le mangea même pas, par contre auditeurs attentifs, soyez rassurez, il goûta tout de même à la fille, non sans l'avoir violée au préalable.

   Maintenant totalement libre de toute contrainte, et disposant du fond de caisse confortable de son ex-patron (paix à son âme), le brave Kridinividi pourrait désormais, avec l'aide de son compère Putrafudum, s'occuper de sa principale préocupation : Conquérir le monde... >>

Guilbert-Idalgor d'Orval Montcalpi   

Compteur au service de sa Majesté